Près d’un quart de passoires thermiques à Boulogne-Billancourt : propriétaires, soyez attentifs ! - 21/02/2022

À Boulogne-Billancourt dans les Hauts-de-Seine, le nombre de logements en situation de « passoire énergétique », soit classés au plus bas de l’échelle de performance énergétique du DPE (classes F et G) explose selon une étude menée par Bevouac, un expert de l’investissement locatif alors que depuis le 1er janvier 2022, la lutte contre les passoires énergétiques, amorcée par les pouvoirs publics par l’intermédiaire de la loi Climat et Résilience, a vraiment débuté. Focus sur les passoires énergétiques à Boulogne-Billancourt et rappel des principales mesures qui vont mener à la rénovation de ces logements, les plus gourmands en énergie, présents partout en France.

Logements énergivores : à Boulogne-Billancourt leur nombre bat des records !

C’est à Boulogne-Billancourt, dans le département 92, que la société d’investissement locatif dans l’ancien, Bevouac, a identifié le plus de passoires énergétiques. Pour ce faire, elle a consulté les DPE des logements réalisés depuis 2016 dans les villes de plus de 100 000 habitants, en ne tenant compte que des diagnostics énergie mis en œuvre grâce à la méthode conventionnelle 3CL et en excluant Paris, Lyon et Marseille, villes qu’elle a étudiées par arrondissement. De cette manière, elle a constaté que Boulogne-Billancourt comporte presque un quart de logements trop énergivores, soit de passoires énergétiques, cibles des pouvoirs publics dans leur politique de lutte contre le dérèglement climatique concrétisée par la loi n°2021-1104 dite Climat et Résilience du 22 août 2021.

Passoires énergétiques à Boulogne-Billancourt et ailleurs : une réglementation qui se durcit

Les propriétaires vendeurs et bailleurs de passoires énergétiques à Boulogne-Billancourt mais aussi partout en France sont directement visés par des mesures très contraignantes et pénalisantes émanant des pouvoirs publics, et ce, d’ores-et-déjà depuis le 1er janvier 2022, lors de la publication d’annonces immobilières de vente ou de location. En effet, depuis cette date, ils sont obligés de surligner le statut énergivore de leur logement, déjà indiqué via les étiquettes « énergie » et « climat », par deux mentions supplémentaires :

  • La mention « Logement à consommation énergétique excessive : classe F (ou G) ;
  • Le montant estimé des charges énergétiques annuelles avec l’année de référence des tarifs utilisés pour le calculer par la mention : « Montant estimé des dépenses annuelles d’énergie pour un usage standard », une obligation qui concerne par ailleurs tous les logements à vendre ou à louer.

Par la suite, ils devront se plier à d’autres sanctions : l’encadrement des loyers à compter du 25 août 2022, l’obligation d’audit énergétique avant-vente à compter du 1er septembre 2022 et l’interdiction de location (pour les logements classés G dès 2025 et F dès 2028) pour cause d’indécence énergétique. D’ailleurs, cette interdiction de louer sera déjà effective dès 2023 pour une partie des logements classés G au DPE.


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